La Flamande 03 Magda Se Dévergonde
LA FLAMANDE 03 Magda se dévergonde
« Magda, lectrice assidue d'HDS, a voulu que sa propre histoire vécue, puisse être lue par des lecteurs de langue française. Ayant une culture étrangère à la nôtre, elle m'a demandé de transcrire la découverte tardive d'une sexualité exacerbée ».
Après nous être restaurés frugalement, nous nous asseyons tous les deux sur des pliants, devant le feu qui nous réchauffe. Nous buvons le champagne, dont jai mis deux bouteilles au frais dans la glace achetée à Tan Tan, car Magda a envie de se raconter.
Cette femme mature dégage un charme fou et une jeunesse étonnante. Elle me raconte son enfance très prude, son mariage. Elle narrive même plus à se souvenir comment son époux la prise le soir de ses noces, dans lobscurité la plus complète, sans vouloir allumer la lumière. Ce sera dailleurs toujours dans la nuit la plus sombre quil lui fera lamour durant vingt-six ans. Elle me parle de ses activités financières qui lont éloigné des plaisirs défendus : quelques amants dun soir, entre deux avions, lorsquelle se rendait dans ses entreprises, en Belgique, en France ou au Canada. Oh ! Ce nétait pas une oie blanche, elle assurait des fellations à ses partenaires, sans rechigner à avaler leur foutre, mais sans vraiment prendre son pied. Cétait surtout pour ne pas paraître trop godiche à leurs yeux. Dailleurs elle nen a pas eu plus de trois, ce qui fait quà 50 ans, avec son mari, elle navait connu que quatre hommes. Le sexe na jamais eu une grande importance dans sa vie.
Puis, la maladie qui lui tombe dessus sans crier gare. Hospitalisée de longs mois, une infirmière lui conseille de se masturber pour se décontracter et penser à autre chose ; ce quelle navait jamais fait depuis ses dix-huit ans.
- Tu sais, me confie-t-elle. Jétais vraiment anéantie et je croyais bien que je ne men sortirais pas. Alors mes doigts dans ma vulve et sur mon bouton damour, je décollais en ne pensant plus à rien.
- Tu nas pas eu un amant ou une amante qui est venu calmer tes ardeurs lui demandai-je
- Non personne ne sest dévoué pour la moribonde. Sur mon lit de souffrance, jai eu tout de même le courage de divorcer dun mari inexistant, qui ne sest même pas préoccupé de mon état. Puis, ne pouvant plus moccuper de mes entreprises, jai tout liquidé, déposant les sommes importantes qui me sont revenues, dans des placements sûrs et garantis. Lorsque je me suis sortie de cette terrible maladie, jétais à labri du besoin pour ce qui me restais à vivre, même si je dois vivre cent ans, mais ne sachant pas comment diriger ma vie.
- Eh ! Alors ?
- Des amis proches que javais à Nice et qui mont hébergé durant ma convalescence, mont conseillé de minstaller au Portugal ou au Maroc, pour bénéficier des avantages de la défiscalisation des étrangers vivant de leurs rentes ou de leur retraite.
Cest alors, quelle me raconta que près de Faro, à lextrême sud du Portugal, un petit village abandonné a été remis en état par un promoteur et que les villas et appartements ont été pris dassaut par des retraités français, allemands, britanniques ou même belges. Toute une communauté sest réunie dans ce village de bord de mer, disposant dune magnifique plage privée. Cest là quelle sinstalla définitivement pour y vivre une bonne partie de lannée
Puis, voulant profiter du soleil durant lhiver, Magda voyage, surtout au Maroc où elle fréquente les palaces orientaux et profite des hammams et des soins du corps, qui mènent jusquà lextase. Ne voulant pas sencombrer dun amant trop pesant, elle se sert dans ce quelle rencontre en chemin.
Nous en sommes à la seconde bouteille de champagne. Magda va chercher une couverture dans la tente et elle vient sasseoir à côté de moi, sur le sol, à moitié enroulée dans la couverture. Elle pose sa tête sur mes genoux, pendant que je lui caresse ses cheveux blonds.
- Une fois installée, je croisais beaucoup de monde sur la plage où je me refaisais une santé. Je fis la connaissance de Martine, une jeune femme plus petite que moi, aux cheveux châtains coupés courts qui ma paru très sympathique. Nous devisions de toutes sortes de sujets ; lorsque nous nous faisions bronzer sur la plage, nous nous passions alternativement de la crème solaire. Son mari, José, un sexagénaire en pleine forme aux yeux bleus et aux cheveux courts argentés, me déshabillait du regard. Ce couple de Français ma avoué quils étaient libertins et que dans la communauté de ce village, il y avait de temps en temps des soirées très chaudes.
Martine me demanda si jétais choquée ? Javais glissé une main dans léchancrure de sa chemise, mes doigts caressant un sein à peine renflé, mais dont le téton bandait sous mes caresses. Je la rassurai en lui disant que javais eu, de mon côté, une vie sexuelle assez agitée. À ce moment, Magda reprit.
- Après ce que je venais de subir et, ce à quoi javais échappé, rien ne pouvait plus me choquer. Javais même une certaine curiosité pour des pratiques, il faut bien lavouer, très éloignées de mon éducation rigoureuse et religieuse. Jassurais Martine que je nétais nullement choquée et que jétais même curieuse de leurs fameuses soirées. Elle ma bien expliqué que je nétais pas obligée de consommer « cela voulait dire en fait : beaucoup consommer ! ».
- Je suis arrivée assez tard, la fête battait son plein dans le salon avec une lumière tamisée. Il y avait trois couples entremêlés sur le canapé en U, un de chaque côté et un au milieu. Cet apéritif dinatoire ressemblait plus à une partouze en bonne et dûe forme, jétais dans toute lassistance la plus habillée. Je ne voyais vraiment que le couple le plus proche de moi en rentrant, cétait vu de dos une femme qui avait la quarantaine. Elle avait des cheveux bouclés cendrés avec des mèches plus sombres.
- José est arrivé vers moi venant du fond. Je pense après coup, quil soccupait dune femme avec un autre homme. Il ma reçue très gentiment comme si rien ne se passait détrange. Il était nu comme un ver, à lexception dun pagne genre Tahiti burlesque, ouvert sur le devant pour distinguer la forme très agréable de son sexe en érection. Il ma offert un verre, puis, il ma prise par la main pour me faire visiter. Nous nous sommes retrouvés dans le couloir : la chambre de droite était ouverte, jai pu distinguer sa propre femme Martine, nue sur le lit, allongée sur un homme, leurs jambes entremêlées. Elle avait un autre homme sur son dos, sa verge engagée entre ses fesses. Le troisième était debout devant sa tête, lui tenant une poignée de cheveux, tout en lui rentrant à grands coups de reins, son membre dans la bouche.
- En avançant un peu, José a ouvert une autre chambre à gauche : deux femmes étaient dans la pénombre, juste avec une lumière orange et elles avaient pris la position du 69 sur le lit. Je pouvais voir que la femme qui était en dessous, était assez pulpeuse, voir même forte, celle au-dessus était plus frêle. Je ne distinguais pas le visage de celle au-dessus, car elle était tournée vers le fond de la pièce, ne voyant que ses fesses. Plus tard, jai fait sa connaissance, elle sappelle Marion, mais je ten reparlerai. Jai juste vu le visage de celle qui était en dessous, une femme très brune, aussi bien de sa chevelure que de sa toison épaisse. Elle a arrêté son ouvrage sur le sexe de lautre pour nous regarder avec des yeux interrogateurs, ce qui fit que José referma la porte, pour ne pas les déranger.
- José ma expliqué que je nétais pas du tout obligée de participer, ce qui ne la pas empêché de me prendre dans ses bras musclés et de membrasser. Je me voyais mal rester comme cela, un verre à la main, en regardant ces couples forniquer. Si on peut dire, je me trouvais un peu idiote.
- Non pas que jétais offensée de voir tout cela, je men doutais, mais je nétais pas prête à ça. Je suis partie, confuse et chancelante en arrivant chez moi. Mais javais aimé au fond de moi, car très singulièrement je métais trouvée assez lucide dans cet appartement. Cétait assez curieux, je sentais que jétais toujours la même, mais jétais plus ouverte à des aventures, je gardais mon calme. Par exemple, avant, jaurai été surement méprisante et limite arrogante de voir cette partouze de mes voisins, alors que là, non, je savais instinctivement que cela allait être ma nouvelle vie.
- Curieusement, ce spectacle obscène mavait remuée plus que je ne pensais. Je sentais ma culotte trempée de lexcitation que javais ressentie et il me fallu me masturber dans linstant. Jai eu beaucoup de mal à mendormir, des images lubriques dansant devant mes yeux durant de longues heures.
Je sentais Magda très émue de sa confession, devinant quelle avait encore beaucoup de choses à me dire. Je la pris dans mes bras et la relevais. Le feu était presque éteint. Je lembrassais doucement sur les lèvres, caressant ses épaules délicatement, puis, la serrant très fort contre moi, tendrement en prenant sa bouche et sa langue avec plus dintensité. Elle poussa de petits gémissements, puis, glissant rapidement le zip de ma braguette, elle sortit ma verge et lavala aussitôt pour me faire une fellation comme je nen avais pas beaucoup connu dans ma vie
À suivre
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